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Le cardinal et le poète

A mon retour de vacances, je découvre deux lettres au fond de ma boîte - bonheur simple communiqué par ceux qui savent le pouvoir pacificateur des mots. La première, postée au Vatican : une carte de remerciement du cardinal Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (et prochain annonciateur du nom du futur pape : le fameux "habemus papam", ce sera lui), pour accuser chaleureusement réception du livre expédié par l'éditeur, en août dernier, et m'annoncer qu'une recension en sera publiée dans le prochain numéro de Pro Dialogo (le bulletin trisannuel de ce conseil pontifical). Et la seconde, profondément sensible, envoyée de Saône-et-Loire par le poète Christian Bobin. Un texte à l'ample calligraphie, comme des notes virevoltant sur une partition, dépouillée, de musique baroque : "(...) écouter un moine, c'est comme coller son oreille contre un arbre très vieux pour entendre les vibrations éternelles et subtiles de la vie (...) ".

N.B.

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