Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Après un entretien avec le frère Jean-Pierre...

P1030614.JPG
En août 2011, les entretiens avec le frère Jean-Pierre avaient lieu dans la "chambre de l'abbé" (qui m'avait été octroyée pendant la durée de mon séjour), au monastère Notre-Dame de l'Atlas, à Midelt (Maroc). Cette chambre permettait de se parler à peu près au calme (pas tout à fait, car elle donnait sur la cour intérieure et parfois, on entendait des coups de marteau d'un chantier voisin, ce qui me faisait prendre des "coups de sang" : la voix de frère Jean-Pierre, très fatigué à ce moment là, était parfois très fluette et l'exercice réclamait beaucoup de concentration).

Frère Jean-Pierre était assis à droite, sur le fauteuil en osier où j'avais ajouté un coussinet pour son confort durant chacune de ces séances, qui duraient entre une heure et une heure et demie, selon les cas. Sur la table basse, sont posés mes calepins, ainsi que deux très vieux livres apportés par frère Jean-Pierre : des ouvrages de Dom Marmion, un moine qui a beaucoup compté dans l'itinéraire spirituel du jeune Jean-Pierre Schumacher, alors qu'il était au séminaire près de Lyon.

Deux enregistreurs numériques sont également en marche, sur la table basse. Une caméra numérique fonctionne en appoint. Elle m'a permis de faciliter la retranscription de certaines scènes, comme lorsque je lui ai demandé (chapitre 2 du livre "L'esprit de Tibhirine") de me mimer les gestes utilisés au monastère de Timadeuc (Morbihan) pour communiquer sans avoir à se parler, ainsi que le prévoyait le règlement dans les abbayes avant le concile Vatican II.

Sur la table haute, une pochette remise par frère Jean-Pierre pour me faire voyager dans le passé de la communauté, et dans celui de sa famille : des photos émouvantes de son ordination à Sainte-Foy-lès-Lyon et du noviciat des pères maristes à Pomeys (Rhône).

En février 2012, nos entretiens ont "déménagé" vers le salle du chapitre, toujours au monastère, car la chambre de l'abbé était alors indisponible.

Nicolas Ballet (photo : reproduction et diffusion interdites)

Commentaires

  • Essai

Les commentaires sont fermés.